La nuit, mon univers (aujoud'hui, au Café Culture)

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Il aimait la nuit avec passion. Cette passion remontait à
sa petite enfance qui, à l’inverse des autres enfants qui ont souvent peur de
l’obscurité, lui Julien se trouvait dans son élément lorsque le soleil
commençait à se coucher et qu’une douce pénombre prenait le relais. A l’époque,
il ne comprenait pas très bien pourquoi la nuit le subjuguait, pourquoi il se
sentait bien. En grandissant, il se prit à réfléchir quel attrait avait pour
lui la nuit. Dans la journée, il vivait comme tout un chacun :
travaillant, se déplaçant en voiture ou en bus, discutant avec ses amis et
refaisant le monde ; il prenait du plaisir à savourer un bon repas, à lire
son roman favori, à regarder les gens aller et venir, à imaginer leur vie…


Mais lorsque le soir tombait, lorsque la nuit étendait son
manteau sombre, pour lui tout devenait magique. Il aimait se mettre sur sa
terrasse et regarder le ciel. Lorsqu’il était étoilé, il essayait de situer
telle ou telle étoile, d’imaginer et pourquoi pas d’y croire vraiment, qu’il
puisse y avoir d’autres êtres sur Mars, la Lune ou encore d’autres galaxies plus éloignées.
Il aimait écouter le silence qui régnait autour de lui. Il avait une impression
subtile d’être entouré de personnages invisibles qui le regardaient et surtout
qui le protégeaient. Pour lui, la nuit était son univers, son royaume. Il se
sentait bien, en paix. Il oubliait les soucis ou la fatigue de la journée. Il
admirait la lune, déesse argentée qui éclairait notre terre et, parfois il
composait pour elle quelques phrases poétiques, une sorte d’hymne dans laquelle
il chantait ses louanges. Lorsque le soleil se couchait, c’était elle, la lune,
qui apparaissait et qui veillait sur le sommeil de chacun ici-bas. Mais lui ne
dormait pas. Il restait éveillé, aspirant une odeur particulière pour lui que
la nuit diffusait. Parfois, il fermait les yeux pour se sentir encore plus en
communion avec elle. Il savait qu’il devait aller se coucher pour recharger ses
neurones, car le lendemain il fallait qu’il soit dispos, apte à travailler, à
reprendre le cours normal de la vie. Mais il retardait le plus possible ce
moment obligatoire. La nuit l’attirait, lui révélait tant de choses. Il
regardait autour de lui toutes ces lumières éteintes derrière des volets clos.
Les réverbères éclairaient doucement les alentours, juste suffisamment pour
qu’il puisse savourer l’enchantement qui l’habitait. Parfois, un chat passait
rapidement et semblait happer par la nuit. Où était-il passé ? Avait-il
grimpé sur un toit ou bien s’était-il faufilé sous un soupirail ? Il
n’avait pas le temps de s’arrêter à ses réflexions. Parfois un léger frisson le
parcourait car la nuit était fraîche. Alors, il mettait une écharpe bien
chaude, sur ses épaules, allumait une cigarette et regardait monter les volutes
de fumée. Elles étaient ses messagères qui s’envolaient tout là-haut au fond
d’une nuit épaisse. Et, avant de rentrer dans sa chambre pour se blottir sous
les couvertures, il n’oubliait jamais de saluer la nuit, son amie, lui
promettant d’être encore le lendemain à leur rendez-vous…






Le 22 janvier 10urnée. Il
admirait la lune, déesse argentée qui éclairait notre terre et, parfois on
roman favori, à regarder les gens aller et venir, à imaginer leur vie... le
monde;ui la nuit.

merci , réîna ...

Quelle belle photo, sb! Merci de me l'offrir. Je ne sais pas poster des photos aussi grandes... Excellente journée...

bah réîna c'est pas compliqué , tu fait un copier-coller , voila tout .



http://ninou.unblog.fr/2007/10/27/gifs-bienvenue/comment-page-1/

voila très chère le lien qui contient bien des trésors .sb .

Merci, je vais essayer... Bisous