| | UNE NOUVELLE; NATHANIEL... | |
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+4riguignol la sorciere blanche satinkablue Reïna 8 participants | |
Auteur | Message |
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Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Jeu 16 Déc - 15:10 | |
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| | | auria
Nombre de messages : 545 Localisation : Au pays de Borvo (mais chut c'est un secret !) Date d'inscription : 08/03/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Jeu 16 Déc - 16:31 | |
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| | | Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Jeu 16 Déc - 16:38 | |
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| | | Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Sam 18 Déc - 17:10 | |
| Suite de Nathaniel:
Ludivine était depuis une bonne demi-heure à la gare routière. Le car ne devait arriver qu’à dix heures, mais son impatience lui avait fait partir plus tôt de chez elle. Elle prit un café au distributeur et le but lentement comme si le temps allait passer plus vite. Elle n’arrêtait pas de fixer la route. Enfin le car s’arrêta soudain devant elle, elle était tellement perdue dans ses pensées qu’elle crut à une apparition. Les voyageurs commencèrent à descendre, puis ce fut le tour de Luc suivi des ses parents. Elle se jeta dans les bras de sa mère et leur étreinte dura de longues secondes. Puis elle se tourna vers son père ; son regard se figea en voyant ses lunettes noires et en riant comme pour conjurer un mauvais sort, elle venait d’avoir un pressentiment, elle lui dit : « il n’y a pas tellement de soleil » ; et elle fit semblant de vouloir les lui ôter. Il ne put retenir un geste brusque pour la repousser. Elle s’arrêta instantanément, les yeux pleins de larmes.
- Excuse-moi, ma chérie ; j’ai une forte conjonctivite et j’ai crains de te contaminer. Embrassons-nous ! J’avais tellement hâte de te voir et voilà que j’ai gâché nos retrouvailles. Tu me pardonnes ?
- Mais oui mon Papou adoré ».
Luc s’avança à son tour en riant pour détendre l’atmosphère : « et moi je compte pour rien ? Viens vite ma Divine que je te serre dans mes bras ».
Sonia regarda son mari d’un regard courroucé qui n’échappa pas à Ludivine. Elle ne dit rien et ils prirent un taxi qui les déposa devant chez elle.
- Je vous ai préparé une collation
- Merci ma chérie, mais nous avons bien déjeuné ce matin avant de quitter Epinal. Nous avons à te parler et le plus tôt sera le mieux ».
Ils s’assirent tous les quatre et Ludivine attendit, les jambes en flanelle, devinant qu’elle n’allait rien apprendre de réjouissant…
Un silence de quelques minutes s’installa que la jeune fille n’osa rompre.
Enfin Sonia se décida. Ce n’était pas facile pour elle, mais elle était la seule capable, peut-être, d’atténuer la nouvelle… Elle relata tout ce qui s’était passé ces dernières semaines : l’attentat, la destruction de la parfumerie et de la voiture, la blessure grave de Lilien et la perte de son œil droit ; d’où le port des lunettes noires. Ludivine l’avait écouté jusqu’au bout, sans dire un seul mot, pâle comme si tout son sang s’était retiré de son corps. Puis, elle se leva, se jeta dans les bras de son père et l’embrassa en lui disant : « tu es vivant, vivant Papou. Dans trois mois, tu auras un œil tout neuf et tu seras toujours aussi beau » ! Et se tournant vers sa mère, elle ajouta : « et vous comptez rester toujours à Oran ?
- Non, ma chérie. J’ai demandé ma mutation pour Paris et nos meubles sont dans un garde- meubles dans la capitale. Je te demanderai de raconter à Emma et Jules ce qui nous est arrivé car je n’ai pas le cœur de tout répéter.
- Sois sans crainte, nous ne les verrons que demain, j’aurai le temps de leur parler avant. Ils ont la délicatesse de nous laisser en famille aujourd’hui et de vous remettre de votre voyage ».
Lilien, sans rien dire, enleva son bandeau et regarda fixement sa fille. Celle-ci ne cilla pas, mais lui dit en souriant : « tu as l’air d’un flibustier ainsi, mais un gentil flibustier ».
Le sujet fut clos. Ludivine accompagna ses parents et Luc dans leur chalet pour qu’ils se reposent en attendant l’heure du repas. Elle alla frapper à la porte du chalet des Benjamin. Une fois entrée, elle se laissa tomber sur une chaise et seulement elle permit à ses larmes de couler. Rébecca était dans sa chambre et tante Emma la prit dans ses bras pour la bercer comme une enfant sans poser de questions. Quand enfin Ludivine se fut calmée, Rébecca était descendue les rejoindre et elle relata à tous les trois, effarés, ce qu’elle venait d’apprendre. Chacun l’embrassa avec affection et oncle Jules dit : « il s’en est bien tiré et ils ont pris la sage décision qui s’imposait. Remercions Dieu et prions pour que leur nouvelle vie soit douce ».
La journée se passa agréablement, en famille. Une pluie fine et serrée tombait depuis midi, on ne serait jamais cru au mois de juillet. A Sonia qui s’en étonnait, Ludivine lui répondit que c’était fréquent dans les Vosges et que pour elle aussi, c’était une découverte. En effet, le médecin lui avait dit que c’était sa première année à La Bresse sans donner plus de détails. Ludivine avait mis de la musique et après avoir servi un bon chocolat, elle s’adressa à sa mère : « je t ‘ai envoyé des cartes d’invitations pour mon mariage pour la famille ; as-tu eu tout de même le temps de les remettre ?
- Oui, que je suis sotte ! Bien sûr, c’est un peu loin pour chacun, mais j’ai des chèques à te remettre de leur part. Ils amélioreront votre voyage de Noces.
- Maman, si nous laissions un moment papa et Luc discutaient ensemble, nous pourrions monter dans ma chambre et commencer de faire le point pour les invitations.
- Avec joie, ma chérie ! C’est une bonne idée ».
Une fois là-haut, Ludivine offrit à sa mère le fauteuil confortable et elle-même se mit au bureau.
- Voilà, je vais écrire la liste que nous avons préparé pour La Bresse et nous ajouterons la tienne ».
Ce faisant, elle prit un papier et un stylo et nomma en écrivant :
- Madame et Monsieur Benjamin
- Rébecca
- Le docteur Bernard
- Isabelle, la psychologue
- Les grands-parents de Jérôme qui habitent Remiremont
- Philippe, ami d’enfance de Jérôme et son premier témoin
- Sylvia, son autre amie d’enfance et son deuxième témoin
- Ma directrice, madame Albertine
- Il ne faut pas que j’oublie Jérôme et moi, ajouta-t-elle en riant.
Pour l’instant, cela fait douze. Je vais ajouter ta liste et nous verrons avec tante Emma si nous n’avons oublié personne.
- Les grands-parents de Jérôme sont du côté paternel ou maternel ? Et Emma et Jules n’ont-ils ni frère, ni sœur ?
- Ce sont ses grands-parents maternels. Les autres, il ne les a pas connus. Tante Emma n’avait qu’une sœur, la maman de Jérôme qui s’est tuée avec son mari dans un accident de voiture ; et oncle Jules était fils unique. Bon, continuons avec ta liste.
- Papa et toi
-Luc et Aurore ; ses parents viennent-ils ?
- Oui, Monsieur et Madame Lévy
- Ce sont des juifs ?
- Oui. Cela pose-t-il un problème ?
- Pas du tout, mais alors Luc et Aurore n’auront qu’un mariage civil ?
- ET oui, mais nous n’en sommes pas encore là ! Ils sont jeunes et de longues études tous deux.
- Alors récapitulons : j’ajoute vous six, ce qui fait dix-huit. Apparemment, il n’y aura pas foule fit-elle avec une moue dépitée.
- Le principal, c’est que vous soyez heureux. Peut-être qu’Emma a d’autres invités…
- Oui, cela fait un peu vide de notre côté ! Au fait, maman, il faut que nous parlions sérieusement toute les deux.
- De quoi veux-tu que nous parlions ?
- De moi et de mon amnésie. J’en ai assez de ces mensonges, alors que je suis certaine que vous êtes au courant ».
Sonia devint d’un seul coup cramoisie et resta sans dire un mot. Elle ne savait plus si elle devait répondre ou laissait le soin à Ludivine de s’exprimer. Celle-ci reprit la parole : « c’est moi qui au début ne voulait pas que vous le sachiez et mon médecin était d’accord, pensant que cette perte de mémoire n’était que passagère. Mais ça dure et je préfère que ce soit clair entre nous. Parle-moi de la famille, si j’ai une ou des amis d’enfance. Mais je ne veux pas savoir pourquoi j’ai quitté Oran. Il faut que tout revienne par moi-même, avec l’aide du médecin, de Jérôme et de mon ami.
- Puisque tu le désires, tu as raison, plus de cachoteries concernant cette amnésie. Je suis si heureuse que tu nous aimes tous les trois aussi fort qu’auparavant. J’ai deux sœurs, Albertine, célibataire endurcie après une déception amoureuse ; elle a deux ans de moins que moi. Et Madeleine, mon aînée de quatre ans, veuve depuis quelques mois. Son mari est décédé d’une péritonite. Elle a deux fils qui habitent Dijon et ont une entreprise de peinture en commun : Laurent et Sylvain. Laurent a deux garçons, Adam qui a vingt et ans et Robert, vingt-et-un ans. Sylvain a deux filles, Anaïs, dix-neuf et Charlotte, vingt ans. Ils sont tous les quatre à Aix-en-Provence où chacun fait des études, de je ne sais plus quoi. Ton père a un frère Rémi son aîné de six ans et sa femme Solange ; ils ont des jumelles de vingt-sept ans, Ambre et Yaël, et un garçon de trente ans, Désiré médecin homéopathe-acupuncteur. Il est en couple et n’a pas d’enfants. Les jumelles ont épousé des jumeaux canadiens, qui ont de belles situations et elles passent leur temps à recevoir et assister à des réceptions. Tu vois, ma chérie, une vie un peu oisive je dois dire. Aucune des deux ne veulent d’enfants pour le moment ».
Ludivine avait écouté en silence des larmes coulant de ses yeux. Lorsque sa mère se tut, elle se jeta dans ses bras et son chagrin la submergea : « toute cette famille et je ne me souviens d’aucune de ces personnes… Et des amies ?
- Tu as Karine, inséparables depuis la Maternelle. Elle a le même âge que toi et je me suis permis de lui confier ton amnésie. Elle est désolée et aurait aimé venir t’embrasser pour ton mariage.
- Oh oui, maman. Tu vas me donner son adresse, je vais lui écrire pour lui demander d’être mon témoin avec Luc. J’espère qu’elle pourra faire le déplacement. Travaille-t-elle ?
- Oui, elle est vendeuse dans une confiserie. Mais je pense qu’elle pourra avoir un congé.
- Donc en la comptant, nous sommes dix-neuf ».
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| | | la sorciere blanche animatrice
Nombre de messages : 11834 Age : 43 Localisation : parc des volcans d'auvergne Date d'inscription : 11/01/2008
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Sam 18 Déc - 17:31 | |
| et ........ah la la c'est dure de quitter l'histoire je me fait toujours avoir ...vivement la suite ...bisous ma douce amie et merci pour ce récit ... | |
| | | Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Sam 18 Déc - 18:56 | |
| Merci à toi de rester fidèle à cette histoire. La fin arrive tout doucement. Bisous. | |
| | | riguignol Modératrice
Nombre de messages : 4333 Age : 75 Localisation : dans le vent Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Dim 19 Déc - 10:31 | |
| Ben oui sb, Reïna s'arrête toujours au bon moment. On croit qu'on va en savoir plus et puis hop1! plus rien. Tu ne serais pas un peu espiègle Reïna? | |
| | | Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Dim 19 Déc - 10:34 | |
| C'est pour faire durer le suspens et vous "forcer" à continuer à lire... | |
| | | la sorciere blanche animatrice
Nombre de messages : 11834 Age : 43 Localisation : parc des volcans d'auvergne Date d'inscription : 11/01/2008
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Dim 19 Déc - 10:52 | |
| mdr , mais perso je ne me "force" pas du tout si ton récit ne me convenait pas sa ferai un bout que j'aurai "lâché l'affaire" , tu sais toi tu es une coquine ....mdr . | |
| | | Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Dim 19 Déc - 11:57 | |
| Je plaisante, tu le sais bien... Bisous tout doux! | |
| | | Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Lun 20 Déc - 22:30 | |
| Suite de Nathaniel:
Lorsqu’ils eurent diné et que sa famille eut rejoint leur chalet, Ludivine se mit à son bureau pour écrire à Karine.
La Bresse, le 5 juillet 1956
Très chère Karine,
Tu vas être surprise de me lire, sachant que j’ai perdu tous mes souvenirs. Mais cet après-midi, maman et moi avons eu une longue conversation. Sans vouloir connaître la raison de mon départ, je pense que je peux dire ma fuite d’Oran, je lui ai dit que je voulais qu’elle me parle de notre famille et si j’avais une amie d’enfance. Elle m’a cité ton prénom et m’a dit que tu étais actuellement vendeuse dans une confiserie et que tu serais heureuse d’assister à mon mariage. Mon cœur n’a fait qu’un bond. Je ne vois pas ton visage, mais étant inséparables depuis la Maternelle, nous ne pouvons être qu’à l’unisson de nos âmes. Non seulement j’aimerais te voir, mais je voudrais que tu sois mon témoin avec Luc. Je t’en prie, dis oui. Si tu peux avoir suffisamment de congés pour que nous ayons le temps de refaire connaissance, j’apprendrais beaucoup de choses sur toi, sur moi, sur nous… Notre mariage a lieu le samedi treize août. Si tu pouvais venir au début du mois, quel bonheur !
Je te joins les cartes d’invitation.
Je t’embrasse et attends avec impatience de te lire. Donne-moi la date de ton arrivée.
Ta Ludivine
Elle cacheta l’enveloppe, mit son adresse au dos et réalisa qu’elle ne connaissait pas ni le nom, ni l’adresse de son amie. Il lui faudra attendre demain que sa mère la renseigne. Elle fit sa toilette, se brossa longuement les cheveux et se glissa dans son lit avec comme toujours un livre. Elle n’avait pas lu trois pages, qu’un souffle léger sur son visage la fit sourire : « C’est vous mon Ami ?
- Oui, je suis venue te faire une petite visite et te féliciter
- Me féliciter ? De quoi ?
- D’avoir voulu lever un petit voile sur ta vie passée. Ainsi, tu pourras, je l’espère, accepter que d’autres souvenirs surgissent.
- Parce que vous croyez que je refuse de découvrir ce qui m’a fait quitter Oran !
- C’est à toi de voir… Je vais continuer à t’aider ; mais tant que ce fameux tiroir ne voudra pas s’ouvrir, une partie de toi restera dans l’ombre. Dors bien ».
Elle sentit un doux baiser sur sa joue. Elle était à nouveau seule. Elle poussa un soupir de contentement et reprit sa lecture…
Le lendemain, ses parents et son frère arrivèrent vers dix heures, sachant que les Benjamin venaient déjeuner avec eux. Ludivine s’empressa de demander à Sonia le nom et l’adresse de Karine et pria Luc de bien vouloir aller jusqu’à la poste pour qu’elle parte au courrier de midi. Sa mère l’aida à terminer les préparatifs du repas et lui dit qu’elle avait mis son père et Luc au courant de leur conversation.
Emma, Jules et Rébecca vinrent à midi trente et les deux familles eurent beaucoup de plaisir à se retrouver. Personne ne fit allusion à l’attentat dont fut victime Lilien. Ils parlèrent longuement des préparatifs du mariage, de la composition du menu et de la décoration de l’église et de la salle. Ludivine leur demanda s’ils n’avaient oublié personne dans leurs invitations. Devant le regard étonné d’Emma, elle ajouta : « nous ne serons que dix-neuf, cela serait bien si au moins nous soyons vingt » ! Tous éclatèrent de rire, mais en voyant l’air penaud et triste de la jeune fille, Sonia lui dit : « C’est important pour toi ?
- Vingt, ça a l’air de faire plus de monde. C’est bien dommage que personne de notre famille ne soit présent ».
Un silence s’en suivit. Emma se décida à le rompre : « mais ma chérie, cela va faire déjà une belle table mais si tu tiens à ce que nous soyons vingt, nous allons réfléchir.
- Oui, moi aussi je vais réfléchir et en parler à Jérôme. Vingt personnes, cela fera cinq tables de quatre invités ; ce sera plus joli qu’une longue table et rien n’empêchera les uns et les autres de se déplacer entre deux plats ou pendant une danse pour bavarder ou faire connaissance plus amplement. Et puis, je vais encore vous surprendre, mais à la table des mariés, j’aimerais qu’il y ait une assiette supplémentaire.
- Cela ne va pas être facile de placer de cette façon les invités. Nous avons bien sûr le temps de faire le plan de la salle. Déjà, il faudra que Jérôme et toi sachiez qui mettre à votre table sans blesser vos autres amis. Penses-y Ludivine et lorsque tu auras Jérôme au téléphone, qu’il fasse travailler ses méninges. Il est loin, mais cela ne doit pas l’empêcher de nous aider à ce que tout soit parfait.
Le lendemain, lors de sa conversation téléphonique avec son fiancé, Ludivine lui dit qu’elle aurait aimé qu’ils fussent vingt à leur mariage :
- Pourquoi ? Combien serons-nous ?
- Dix-neuf.
- Et bien c’est parfait, parce que je me suis permis d’inviter un collègue qui est devenu un ami. Il s’agit de Mike Smitt. Il a accepté et nous arriverons ensemble le 2 août. Regarde si tu peux réserver quelque chose à l’auberge.
- Je suis folle de joie. Je vais t’écrire parce que j’ai d’autres choses à te dire ; en attendant ton arrivée, je vais dessiner les plans de table et tu me diras ce que tu en penses ».
Ils arrêtèrent de bavarder après quelques mots doux et des baisers.
Ludivine était aux anges et avait hâte d’annoncer la bonne nouvelle à toute la famille. Elle prépara sur une grande feuille l’emplacement des tables avec le nom des invités :
Table n° 1 :
Jérôme et Ludivine
Karine et Mike
Table n° 2 :
Sonia et Lilien
Les grands-parents de Jérôme
Table n° 3 :
Emma et Jules
David et Reine Lévy
Table n° 4 :
Docteur Bernard et Madame Albertine
Isabelle et Rébecca
Table n° 5 :
Luc et Aurore
Sylvia et Philippe
Le lendemain, elle réunit tout le monde pour un goûter et leur apprendre qu’ils seraient enfin de compte vingt personnes en disant que Jérôme avait invité un ami du laboratoire. Ses yeux pétillaient et elle aurait sauter et danser comme une gamine si elle avait osé. Elle leur montra fièrement son plan de salle et regarda chacun si cela leur convenait.
Emma et Sonia presque en même temps lui dirent : « tu as fait du bon travail. Il ne reste plus qu’à avoir l’approbation de Jérôme, à aller chercher ta robe de mariée et convenir du menu.
- Oui, pour la pièce montée nous irons la commander Jérôme et moi dans la pâtisserie, sous les arcades à Remiremont. Je compte sur vous maman et tante Emma pour vous occuper de la décoration de la salle. J’aimerais des bougies parfumées sur les tables et des pétales de roses. Il faut que je réfléchisse au nom donnée à chaque table.
- Je vois que tu as pensé à tout, ma Divine. Il faudra que tu songes à te détendre et te reposer pour être en pleine forme le jour « J ».
Les jours passèrent à une vitesse incroyable. Chaque jour, elle arrachait une feuille de l’éphéméride et un matin, juillet s’était envolé pour laisser la place au premier août. Enfin demain Jérôme sera là avec son ami, je crois rêver, se dit-elle mentalement. La nuit, elle s’endormit très tard tant elle était fébrile. Avant, elle murmura : « Mon Ami, protégez-les. Merci ».
Le lendemain, Luc se rasait en écoutant la radio. Soudain la musique s’arrêta pour laisser la place à un journaliste : « Nous venons juste d’apprendre que l’avion qui partait très tôt ce matin de Washington a explosé au décollage. Nous ne connaissons pas encore les causes de cette catastrophe. Il n’y aurait pas de survivants ». Il poussa un cri de bête fauve qui fit accourir ses parents…
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| | | la sorciere blanche animatrice
Nombre de messages : 11834 Age : 43 Localisation : parc des volcans d'auvergne Date d'inscription : 11/01/2008
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Mar 21 Déc - 12:22 | |
| ahhh mon dieu quelle horreur , oula , vite la suite réïna ......quel suspens .... | |
| | | Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Mar 21 Déc - 17:22 | |
| Suite de Nathaniel:
Il leur expliqua d’une voix éteinte ce qu’il venait d’entendre à la radio. Sonia serait tombée si son mari ne l’avait soutenue et emmenée dans la pièce principale. Là, il craqua, hurlant et gesticulant : « ah non, cela ne va pas recommencer ! C’est un cauchemar… Réveillez-moi ; je suis à bout ! Ma petite fille, ce n’est pas vrai, pas deux fois… Luc que faut-il faire ?
- D’abord essayer de te reprendre. Je vais aller chez Ludivine en espérant qu’elle n’ait pas allumé son poste de radio. Reprenez vos esprits tous les deux. Je vous tiens au courant ».
Luc, arrivé devant la porte de sa sœur, donna de grands coups sans même sans rendre compte. La porte s’ouvrit instantanément et, Ludivine, les yeux pleins de larmes le regarda, affolée : « Que se passe-t-il ? Il est arrivé quelque chose à maman ou papa ? Mais parle ! Tu es blanc comme un linge »…
Elle tenait à la main une sorte de papier.
Luc la rassura au sujet des parents en ajoutant : « Pourquoi pleures-tu ?
- Parce que je suis une gamine capricieuse. Je viens juste de recevoir un télégramme de Jérôme m’avisant qu’ils ont raté l’avion et prendront le suivant. Ils ne seront là que de main ; et moi qui avais préparé un bon diner » !
Elle tendit le télégramme a son frère qui lit : « Avons raté l’avion… Prenons le suivant… Rassure-toi, nous allons bien… Je t’aime… Jérôme ».
Alors là, les nerfs de Luc craquèrent ; il se mit à rire et à pleurer en même temps tout enserrant sa sœur très fort
- Tu ne me laisses pas respirer ! Tu vas finir par me dire ce qui se passe ?
- Ils ont bien fait de rater l’avion
- Ah ! Parce que tu crois qu’ils l’ont fait exprès ?
- Assois-toi. Très bien. Alors écoute : l’avion qu’ils devaient prendre a explosé au décollage ».
Ludivine porta sa main à la bouche comme pour étouffer un cri, puis elle éclata de rire. Luc la regardait, inquiet et ne sachant quoi faire.
Mais elle se remit à parler : » Il l’a fait, il l’a fait… Mon Ami les a protégés comme je le lui ai demandé avant de m’endormir. Va chercher maman ; je voudrais aller avec elle à l’église mettre deux cierges et remercier Notre Mère la Sainte Vierge et son fils Jésus, sans oublier Mon Ami…
- J’y cours, mais avant je passe chez les Benjamin pour les rassurer au cas où … »
Quelques instants, plus tard Sonia arriva suivie de près par Emma. Toutes les trois allèrent se recueillir et prier avec ferveur. Lilien apprenant la bonne nouvelle s’était ressaisi et avait allumé sa pipe. Une bonne odeur de tabac hollandais emplit la pièce et il ne se lassait pas de fixer les volutes de fumée comme s’il voulait les remercier de ce miracle. Luc était vidé et alla s’allonger sur son lit en mettant un morceau de musique de relaxation. Il en avait bien besoin… Quel début de journée !
Le reste de la journée se passa normalement… Ludivine était impatiente que le lendemain arrive. Jules invita tout le monde à aller diner à l’auberge « ainsi, di-il en riant à Ludivine, tu pourras garder au frais le bon repas que tu nous as concocté ». Ils se séparèrent tôt et personne n’eut besoin d’être bercé pour s’endormir. Nathaniel souriait, assis sur le fauteuil, mais ne se manifesta pas. Lorsque Ludivine se fut endormie, il s’évapora…
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| | | la sorciere blanche animatrice
Nombre de messages : 11834 Age : 43 Localisation : parc des volcans d'auvergne Date d'inscription : 11/01/2008
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Mar 21 Déc - 17:33 | |
| ouf oula tu m'a fait peur coquine de réÏna , mais quel suspens tout de même tu ne peux pas savoir le plaisir que j'ai a te lire j'en avais des frissons partout , merci , merci , merci .... | |
| | | Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Mar 21 Déc - 18:14 | |
| Tu es adorable sandra... Merci de tes encouragements. Je suis un peu déçue bien que je mettais promis de ne pas l'être, mais les deux éditeurs ont refusé les nouvelles et "La Révolte des vents en Olympie". Je pense que ça va être pareil pour les contes pour enfants. | |
| | | Awen
Nombre de messages : 250 Age : 45 Localisation : Lorraine Date d'inscription : 14/12/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Mar 21 Déc - 23:47 | |
| Je me permets, et... j'aime ce que tu écris en passant , il y a l'auto édition, au moins, cela permet d'avoir ses ouvrages dans les mains, d'en faire profiter ses amis, proches, de voir avec les boutiques de son chez soi, pour se faire connaître... et peut-être qu'après... J'ai un ami qui a commencé comme ça, il a finit par avoir une place dans un salon du livre... et si un éditeur le remarque... A voir, il faut juste que quelqu'un corrige tes fautes de grammaire, conjugaison... pas facile lorsque l'on a le nez collé à nos écrits, et ensuite, de voir in the net, et après... | |
| | | riguignol Modératrice
Nombre de messages : 4333 Age : 75 Localisation : dans le vent Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Mer 22 Déc - 9:49 | |
| je ne suis pas venu sur le forum pendant (je crois) 3 jours, si bien que j'ai eu droit à 2 épisodes de Nathaniel. Quel régal. Mais l'histoire de l'avion, ça n'a rien déclenché chez ton héroïne? Bon d'accord; c'est toi qui écrit, pas moi C'est juste que.. J'attend | |
| | | Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Mer 22 Déc - 10:03 | |
| Merci Awen pour tes conseils, mais l'auto édition, il faut pouvoir se déplacer, ce que je ne peux pas faire. Je suis tributaire de mon mari qui est lui même en mauvaise santé... Merci aussi de dire que tu aimes ce que j'écris. Je vais continuer d'écrire pour mon plaisir et celui de mes amis (es)... Une bise... Rigui, tu es trop pressée! Il faut attendre encore un peu ou... plus pour voir le Happy End (excuse-moi si l'orthographe n'est pas juste; c'est rare que j'emploie l'Anglais)... | |
| | | Awen
Nombre de messages : 250 Age : 45 Localisation : Lorraine Date d'inscription : 14/12/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Mer 22 Déc - 11:22 | |
| Ah oui, tu n'as pas le permis non plus...Je suis dans le même cas que toi, c'est embêtant... J'ai dégoté une mobylette dans un vide grenier, et me dis que si je ne parviens pas à conduire plus tard, je dégoterai une voiture sans permis, qui puisse me permettre d'aller à ma vitesse, et de me déplacer au sec en pouvant embarquer mes petits avec moi. Et bien, merci de continuer à ravir nos imaginations avec cette nouvelle, et en espérant que tes contes auront plus de succès auprès des éditeurs. Bises | |
| | | Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| | | | Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Jeu 30 Déc - 16:01 | |
| Suite de Nathaniel:
Karine devait arrivée le trois août. Sonia proposa à Ludivine de l’accompagner à la gare routière. La jeune fille se demandait si Jérôme et son ami seraient dans le même car ? Lorsque le car s’ouvrit, la première personne qu’elle vit descendre fut Jérôme ; elle courut se jeter dans ses bras et ils échangèrent un long baiser, un peu à l’écart pour laisser passer les autres voyageurs. Elle lui chuchota à l’oreille : « mon Ami t’a protégé. Mais comment avez-vous pu rater l’avion ?
- Attends pour les questions. Je vais te présenter Mike et saluer ta maman. Tiens, elle parle avec une jolie jeune fille.
- Ce doit être Karine, mon amie d’enfance dont je t’ai parlé dans ma lettre ».
Mike s’était avancé discrètement et Jérôme fit les présentations : « voici Ludivine, ma princesse, et Mike, mon ami américain.
- Enchanté mademoiselle, ravi de vous connaître enfin. Jérôme n’arrête pas de parler de vous. Vous devez avoir les oreilles qui sifflent souvent ». Ils se serrèrent la main. Il parlait un Français presque sans accent et ne ressemblait pas vraiment à un américain, du moins à ce que Ludivine se représentait. Plus petit que son fiancé, il était roux, cheveux en brosse et portait une fine moustache qui lui allait bien.
Sonia se décida de s’avancer avec Karine qui spontanément courut vers Ludivine et la prit dans ses bras : « Comme j’avais hâte de te revoir ! Comme je suis heureuse d’assister à ton mariage et d’être ton témoin…
- Je ne sais que te dire, tant je suis émue. Ta voix me rappelle une voix déjà entendue, mais malheureusement, je ne me souviens pas de toi. Tu ne m’en veux pas, dis ?
- T’en vouloir ? Et pourquoi ? Tu verras comme je vais te fatiguer à m’écouter parler. Tu m’appelais ma petite pie à moi. Je n’ai pas changé ».
Ludivine proposa à tout le monde de prendre un taxi et d’aller jusqu’à son chalet. Jérôme les accompagnera plus tard à l’auberge où elle avait retenu deux chambres.
- Je me suis permis d’inviter ta famille à partager notre repas. Tous les trois ont très envie de t’embrasser. Alors, demanda-t-elle, lorsqu’ils furent installés, comment avez-vous pu rater l’avion ?
- Tout simplement, répondit Mike, nous avions oublié de faire sonner le réveil
- Et, ajouta Jérôme, il faut dire que la veille, nous avions fait un peu la fête pour enterrer ma vie de garçon. Les collègues n’ont pas voulu me laisser partir sans trinquer.
- Et bien c’est du joli, Monsieur ! Mais c’est tant mieux. Si vous aviez pris l’avion, vous ne serez pas près de nous. Je pense à tous ces morts et à leur famille »… Son regard se voila et elle fixa un point dans le vide. Jérôme sentit son cœur s’emballer. Des souvenirs allaient-ils surgir juste maintenant ? Tous les yeux étaient tournés vers elle et un silence épais les oppressait. Un coup frappé à la porte fit reprendre vie à tous, qui, quelques secondes plus tôt semblaient transformés en mannequins de cire. Ludivine sursauta, comme si elle revenait de loin, et alla ouvrir. La famille Benjamin entra et salua chacun après avoir serré Jérôme contre leur cœur. Celui-ci fit les présentations et Sonia servit l’apéritif. Elle tremblait intérieurement et se demandait si après « l’absence de Ludivine » la reprise de son contrôle était une bonne ou une mauvaise chose… Aurait-il mieux valu que sa mémoire revienne à quelques jours de son mariage ? Non, c’eût été encore de nouvelles complications. Ludivine avait repris son bavardage avec toute l’assemblée et son visage rayonnait. Elle se pencha à l’oreille de son fiancé et lui dit rapidement : « Tu devrais toi aussi remercier mon Ami ». Puis elle donna le signal de passer à table. Après le café Mike demanda la permission de se retirer et Karine se joignit aux deux jeunes hommes en disant à Ludivine : « A ce soir, et nous avons dix jours pour papoter et terminer tes préparatifs ». Le lendemain après-midi, Luc Jérôme et Mike descendirent à Remiremont. Jérôme voulait s’acheter son costume de mariage et commander les fleurs : une corbeille pour la Mairie ; trois beaux bouquets pour l’église ; un joli bouquet rond, le préféré de sa fiancée. Elle sera heureuse de le tenir en mains et de le jeter derrière elle à la sortie de l’église. Le soir, tous les deux avaient revu les plans de table et Jérôme avait félicité Ludivine.
Cet après-midi là, Lilien et sa femme étaient chez Emma et Jules et bavardaient ou jouaient aux cartes. Ainsi, Karine et Ludivine se retrouvèrent seules. Ludivine servit du thé avec de la brioche. Karine, les yeux rieurs et décontractée parla la première :
- Ludy, je te retrouve telle que je t’ai quittée ; est-ce que tu te souviens que je t’appelais Ludy et pour toi, j’étais Kathy ? Non ? Cela n’a pas d’importance… Tout reviendra avec le reste. Comment me trouves-tu ? Une petite brune aux yeux verts, poitrine opulente… Ludivine ne put s’empêcher de rire : « tu attends des compliments ? Tu me plais telle que tu es et tu m’aurais plu en blonde, rousse ou la peau noire ».
Karine avait réussi ; la glace était rompue. A partir de ce moment, elles n’arrêtèrent pas de parler, plutôt ce fut Karine qui faisait les frais de la conversation. Elle lui racontait les quatre cents coups qu’elles avaient faits, les révisions en commun, les promenades bras dessus, bras dessous. De temps en temps une lueur s’allumait dans le regard de Ludivine qui, rapidement, changeait de conversation. Karine faisait comme si elle ne s’était pas rendue compte, devinant qu’un souvenir fugace était apparu et dont elle ne semblait pas vouloir s’en souvenir… Elles avaient un caractère opposé l’une de l’autre mais se complétaient harmonieusement. Autant Karine était exubérante, taquine, aimant rire et s’amuser ; autant Ludivine était réservée, timide, intériorisée. Pourtant, Karine voyait que son amie était plus ouverte, ses yeux brillaient de bonheur. Retrouvera-t-elle jamais la mémoire ? Se demanda-t-elle. Que se passera-t-il alors ?
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| | | la sorciere blanche animatrice
Nombre de messages : 11834 Age : 43 Localisation : parc des volcans d'auvergne Date d'inscription : 11/01/2008
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Jeu 30 Déc - 16:45 | |
| ah oui "que se passera-t-il alors ???? c'est précisément ce que j'aimerai savoir ....mdr , bon j'aime bien te taquiner un peu ma douce amie .....merci pour cette belle histoire , prends soin de toi et prépare la fin d'année tranquillement .bisous .sandra. | |
| | | Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Jeu 30 Déc - 18:34 | |
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| | | riguignol Modératrice
Nombre de messages : 4333 Age : 75 Localisation : dans le vent Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Ven 31 Déc - 11:40 | |
| Que va-t-il se passer? Que va-t-il se passer? Que va-t-il se passer? ???? Reïnaaaaa!!!!!!! | |
| | | Reïna
Nombre de messages : 2731 Age : 87 Localisation : Toulon Date d'inscription : 04/01/2010
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... Ven 31 Déc - 12:01 | |
| Je n'en sais rieeeeeeen!!! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: UNE NOUVELLE; NATHANIEL... | |
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| | | | UNE NOUVELLE; NATHANIEL... | |
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