La parole relie

satinkablue a écrit:

Kailash a écrit:

et bien, faire des erreurs........ faire des choix qui m'éloignent de ma route......... enfin des choses comme ça

comment tu la connais ta route..ça serait pas plutôt tes erreurs qui te conduisent vers TOI?

tu vas me frapper la tête...... en fait qd je fais ces choix je sais qu'ils sont mauvais......... je le sens.......... mais j'y vais qd même

enfin de moins en moins qd même

c'est juste de l'intuition !

Code:

 et bien, faire des erreurs........ faire des choix qui m'éloignent de ma route......... enfin des choses comme ça

C'est ce qui nous forge justement...
Pendant mes péripéties, j'ai découvert des choses PMT, etc...
Ben si j'avais pas fait, je n'aurais pas "évoluer"

Si tu ne te perds pas, comment savoir ce qu'il y a de bon, ou de mauvais;..

Comment pourrais-tu juger?.....

Kailash a écrit:

comment tu la connais ta route..ça serait pas plutôt tes erreurs qui te conduisent vers TOI?

tu vas me frapper la tête...... en fait qd je fais ces choix je sais qu'ils sont mauvais......... je le sens.......... mais j'y vais qd même

enfin de moins en moins qd même

c'est juste de l'intuition ![/quote]

je suis une non-violente, un être de douceur fragile...donc quand je réagis "mal", que je me mets en boule comme un hérisson at que je "pique", c'est juste pour me protéger de la violence justement...

Tu vois tu l'as dit!!! tu as de l'intuition!!! On en a tous!!! une petite voix intérieure qui nous dit...oui ou non...vas-y...n'y vas pas!!!

SE FAIRE CONFIANCE!!! écouter cette petite voix, NOUS....et se laisser guider par cette petite voix...NOUS...

Un bisous sur ta tête!!!

un coup dans l'eau...je m'arrête...je vais manger...quand je commence à faire des bêtises c'est le moment de s'arrêter et de...MANGER!!!

Code:

 et bien non, je suis contre le coup de pied au cul. File m'en un, tu vas voir ton visage. déchiqueté il sera, parle moi gentiment, propose moi un truc où je suis actrice et là c'est tout bon. Ze dit non à la violence !!! non à la violence ! non à la violence !! hi hi

Tout de suite les grands mots.... il y a longtemps que j'ai arrête de donner des trempes....je voyais rouge et c'est pas bon ça...
Vilaine, tu m'attaques....

Ben moi aussi, je marche par la douceur, j'aime bien les câlinoux moiiiiiiiiiiiiiii

Code:

 oui et je me demande ce que je fous là !! hi hi

Pour briller

Bon, vais manger et j'ai toujours pas bosser....

lumière a écrit:

j'aime bien les câlinoux moiiiiiiiiiiiiiii

moi aussi.....

Eh oui! nous sommes des tendres.... avec nos griffes...

ptdr de ptdr....les griffes, c'est juste quand je suis en mode "hérisson"...mais tu m'as jamais vu en mode "hérisson"....

ah oui comme ça ??? lol

Sebastien a écrit

Citation :

je me dis que peut etre i ut un temps ou il n'y avait pas besoinde
parole ou le sentiment, la perception d'être un, d'etre ensemble
suffisait à se comprendre sans rien dire sans mem se regarder

Peut-être y a-t-il eu un moment où l'homme, à trop vouloir comprendre -prendre avec- s'est oublié. En s'oubliant il a oublié le silence et s'est perdu dans la parole.
Parce qu'il s'était oublié, il a cherché à se relier. Mais il ne savait plus a quoi, alors dans la parole il cherche à se relier à l'autre. C'est lorsque l'homme est perdu et qu'il se perd dans les paroles que celles-ci risquent de diviser.

Lorsque l'on entend le silence, la parole se fait rare. On peut alors vraiment entendre l'autre et se relier à lui.

C'est mon sentiment.

Auria a écrit:

Code:

lorsque l'homme est perdu et qu'il se perd dans les paroles que celles-ci risquent de diviser.

Lorsque l'on entend le silence, la parole se fait rare. On peut alors vraiment entendre l'autre et se relier à lui.

C'est exactement, ce que je ressent et reprend conscience aujourd'hui, plus que jamais.

Merci Auria

Kikou everybody...revoilà le hérisson..

y'a pas un proverbe qui dit que la parole est d'argent et que le silence est d'or?

Proverbe hébreu originaire du Talmud si mes souvenirs sont bons...

Hier, j'étais en silence...pas venue ici..et ça m'a fait du bien le silence, l'isolement, ça fait du bien ces pauses où l'on se retire du Monde pour n'écouter que soi...et la neige qui tombe à gros flocons...

Oui, merci Auria.

Citation :

et bien, faire des erreurs........ faire des choix qui m'éloignent de ma route......... enfin des choses comme ça

Je me demande si on peut vraiment s'éloigner de son chemin, je compends bien ce que tu veux dire kailash, maisje crois que le cemin est intérieur et j'irais même plu sloin en disant que nous sommes le chemin, chacun son chemin.

je ne sais plus qui disait lepassag ese fait par le chat d'une aiguille,...

trouvons le trou du je.

Citation :

Peut-être y a-t-il eu un moment où l'homme, à trop vouloir comprendre -prendre avec- s'est oublié. En s'oubliant il a oublié le silence et s'est perdu dans la parole.

j'entends ce que tu dis auria et je partage et me rends compte que quand je dis prendre avec je n'y donne pas le meme sens que toi et je te remercie car cela me permet de me rendre compte que j'ai pu etre mal compris.

aujourd'hui la compréhension se fait de l'extérieur, en posant un regard qui essaie d'etre plus en plus affiné sur les choses, et derrière cea il y aun besoin de possession et une peur d l'insécurité souvent.
quand je disprendre avec j'entends intégrer c'et à dire faire un avec la chose et cela passe outre une compréhension intellectuelle mais c'est une compréhension viscérale, instinctive. L'nalyse intellectuelle peut etre un frein à cette compréhension, mais pas nécessairement.

tout est à sa place.

Se "relier"...tous ne faire qu'un...en respectant l'individualité de chacun...

Mais peut-être donc écouter avant tout ce que l'autre nous dit, son message et fair pour cela abstraction de tout ce qu'on avait appris avant..

Toujours garder un regard neuf, presque un regard d'enfant...afin de ne pas entacher ce qui pourrait venir de l'autre...

En sachant que cette parole, ce que nous disons ici ou ailleurs, ce sont les messages que nous avons envie de répandre afin de faire changer les choses...(oui, la parole comme un droit d'expression...Malheureux ceux qui privés de leur liberté d'expression subissent des tortures sans rien dire!!)

Je parle pour moi bien sûr...si je parle ici, c'est pas pour faire joli, c'est aussi parce que j'ai quelques convictions, et me relier à d'autres me permet de me remettre en question..je ne tiens pas avoir raison, je veux juste savoir si en écoutant les autres, je suis sur le bon chemin...
On finit aussi par "rencontrer" de bien belles personnes...

Je ne crois pas au hasard et je crois surtout aux rencontres...

Bonne journée

Citation :

"Mes recherches me convainquirent, en premier lieu, que les mots, comme les plantes, comme les animaux, sont non pas des produits artificiels, mais des croissances, de vivantes croissances de sons ayant certains sons-germes à leur base. C'est de ces sons-germes que naquit d'abord un petit nombre de mots primitifs, de racines-mères, dont l'immense progéniture, à travers ses générations successives, s'organisa en tribus et clans, en familles et groupes sélectionnés, chacun d'eux ayant une souche commune et une commune histoire psychologique. Car le facteur qui présida au développement du langage fut l'association, dans la mentalité nerveuse de l'homme primitif, de certains sons articulés avec certains sens ou plutôt avec certaines sensations, certaines catégories générales de besoins sensibles. Cette association n'avait, elle non plus, rien d'artificiel, et son processus naturel obéissait à des lois psychologiques simples et définies.

A leurs débuts, les sons du langage ne servaient point à exprimer ce que nous appelons des idées ; ils étaient plutôt les équivalents vocaux de valeurs sensorielles et émotives fondamentales. Ce furent les nerfs, non l'intelligence, qui procréèrent la parole. Pour se servir du symbolisme védique, Agni et Vayu, et non pas Indra, furent les artisans originels du langage humain. Et de même qu'en l'homme l'intellect émergea des relations sensibles, l'activité mentale, des réactions vitales, de même aussi, par un processus similaire et selon sa loi naturelle, l'usage intellectuel du langage eut pour point de départ son emploi émotif' et sensoriel. Après avoir été originairement des émissions vocales pleines d'un sens vague et potentiel, les mots évoluèrent jusqu'à devenir les symboles fixés d'une idée intellectuelle précise. Mais avant de s'associer à aucune idée de ce genre, ils revêtaient un certain caractère qualitatif (Guna), susceptible d'un grand nombre d'applications et qui, par suite, leur conférait un grand nombre de sens possibles. Chacun d'eux partageait, d'ailleurs, avec un plus ou moins grand nombre de sons apparentés, ce Guna et toutes ses applications, tous ses sens possibles. Les mots, les familles, les tribus de mots, débutèrent donc dans la vie par un système communiste d'échange et d'appropriation de sens. Ils possédaient un droit commun à l'ensemble des significations possibles ou réelles, issues d'une souche commune. Leur individualité résidait plutôt dans le pouvoir de nuancer diversement une même idée que dans le monopole de son expression exclusive.

L'histoire ancienne du langage fut celle du lent passage de cette vie communiste des mots au régime de la propriété individuelle, c'est-à-dire de leur appropriation respective à une ou plusieurs significations intellectuelles. La répartition entre tous du bien commun se fit tout d'abord de façon indécise et fluide. Sa rigueur augmenta progressivement jusqu'à ce que les mots eux-mêmes devinssent capables de vivre séparément, pour leur propre compte.

Le dernier stade de l'évolution naturelle du langage est celui où la vie du mot devient tout à fait dépendante de celle de l'idée qu'il exprime. A son premier stade, en effet, le mot est une force vivante, plus vivante même que son idée : le son détermine le sens. A son dernier, les rôles sont renversés : l'idée devient prédominante, le son secondaire.

Un autre aspect de l'histoire primitive du mot est qu'il exprime tout d'abord de façon globale une quantité considérable d'idées, de notions d'ordre le plus général bien que concrètes, comme celles, par exemple, de lumière, mouvement, toucher, substance, extension, force, vitesse, etc. Progressivement apparaît ensuite une différenciation et, partant, une précision croissante des idées. Toutes passent graduellement du général au particulier, de l'ensemble vague au détail exact, ainsi que du physique au mental, du concret à l'abstrait ; d'une surabondance expressive de sensations multiples relatives à des objets analogues, à l'expression des différences et des analogies précises entre les choses comme aussi les actes et les sentiments. Cette évolution se produit selon certains processus constants d'association dus idées, qui, bien que dus, sans aucun doute, aux circonstances de temps et de milieu dans lesquelles se formait la langue, ont l'apparence de lois fixes de développement naturel. Mais qu'est une loi, après tout, sinon un processus constant créé par le rapport entre la nature des choses et les nécessités du milieu, et devenu comme l'habitude fixe, le pli, de leur mode de formation?"

Le Secret du Veda, fayard, p57-59.

Shri aurobindo.