Le petit âne était très
fatigué
Son maître lui disait de
continuer…
A mes oreilles j’ai entendu
vos pensées,
Il faut continuer de vivre et
sourire,
Il faut continuer d’aider et
d’aimer,
Et subitement sans un soupir,
J’ai compris la nécessité
De regarder, devant sans se
retourner,
Pas question de zapper, ou
d’oublier,
Les souvenirs, font parti du
passé.
Le mal, la fatigue, était
bien vivante,
Mais la réalité, même
blessante,
Est primordiale, pour ceux
qui restent
Pour ceux qui sans mot dire,
M’accompagnent de leur
sourire,
Ceux qui souffrent et qui
pestent
En silence dans leur coin
chaque jour
Se rappellent comme moi de
votre amour,
Pour eux je me dois chaque
jour
En silence de souffrir, de
sourire
D’avancer, de me forcer, rire,
De pleurer, quand je suis
seul,
Les encourager, leur donner
mon amour,
Leur faire oublier ces deuils
Les guider, leur montrer le
chemin,
Penser à eux chaque matin,
Comme le petit âne, je courbe
l’échine,
Je force, j’évite de voir
l’abime,
Moi non plus je n’ai pas le
droit,
De faire un faux pas, et de
tomber,
Je me dois de vous écouter,
D’avancer et de garder la foi
Un jour le petit âne ne
pourra plus avancer,
Il aura tout donné par amour
de son ânier
Il faut que je vous écoute,
mes adorés
Par amour pour vous et par
respect,
Vous vous avez été si bons et
si forts
Que je me dois pour votre
mémoire,
D’essayer d’occulter mes
déboires,
D’avancer de faire les
efforts,
Même si vous me manquez,
Jamais je ne vous oublierai.
GUY