Lettre à envoyer à Monsieur Sarkozy...

Madame
Danièle FOURNIER


Le
Centurion « D »


771,
Avenue du 15^ème Corps


83200
TOULON








Président de la République



L’Elysée





Copie
à Madame Roselyne Bachelot


Ministre
de la Santé et des Sports










Ecœurée
et désespérée je me sens obligée de vous adresser ce courrier. Ma lettre risque
d’être longue. J’espère que vous la lirez tout de même jusqu’au bout, ou alors,
assis dans votre fauteuil, vous la faire
lire par un de vos secrétaires. Je suis Française, fière de l’être mais
honteuse de ce qui se passe dans notre beau pays. Nous avions le plus bel
exemple à donner aux autres pays en matière de soins de santé. Et voilà que
nous revenons en arrière !!


Mon
compagnon souffre d’une maladie génétique « orpheline » ; il est
en invalidité et ses douleurs ayant augmentées considérablement, au point de
parler de se jeter par la fenêtre, un protocole par perfusion lui était proposé
à Nice, à l’hôpital Pasteur, seul hôpital à le faire. Or la loi qui vient de
sortir, refuse la prise en charge d’un V. S. L. vu le nombre de kilomètres. Je
ne sais si c’est vous, Monsieur le Président qui décidait des lois à voter et
que vos sénateurs vous suivent comme des moutons ; ou bien, ce sont les
sénateurs pour ne pas s’ennuyer qui pondent de temps en temps des lois
aberrantes et que vous dites « amen » sans réfléchir…


Je
tiens à vous dire Monsieur Le Président, au cas où vous ne le sauriez pas, que
la maladie ne s’achète pas… Vous-même ou un membre de votre famille n’êtes pas
à l’abri. Je ne me fais aucun souci pour vous, vous avez suffisamment d’argent
pour vous soigner correctement. Mon compagnon et moi avons une retraite
moyenne, et nous sommes dans l’obligation de refuser ce protocole.


Où
va la France, jadis admirée et respectée des autres pays ? Vous êtes très
large avec les pays à qui vous prêtez de l’argent, bien souvent en effaçant
leurs dettes ; des étrangers viennent se faire soigner gratuitement chez Nous, aux frais des contribuables et
pour vos concitoyens vous diminuez les remboursements médicaux, augmentez le
forfait journalier pour les hospitalisations et des cotisations par-ci, par-là
notamment des taxes sur les Mutuelles.


Je
sais bien que de tout temps il y a eu des riches, des moins riches et des
pauvres. Comptez-vous faire de la France un pays de pauvres, de plus en plus de
chômeurs et de sans-abris ? Vous allez laisser à votre successeur beaucoup
de travail, encore faut-il qu’il en soit capable !! Le seul qui aurait
peut-être pu redresser tout cela, comme
par hasard, une affaire lui est tombée sur le dos !!


A
soixante-quatorze ans je suis énervée comme une puce… Avez-vous oublié 1789 ?
Je tiens à vous préciser, parce que j’ai l’honnêteté de mes opinions, que je
n’ai pas voté pour vous ; et à présent je paie pour les imbéciles qui
l’ont fait. Nombreux Français se plaignent de la vie chère, mais aucun n’ouvre
sa « gueule ». Moi, je
l’ouvre bien que je sache que vous n’en avez rien à faire de ma colère et de
mon désespoir.


Je veux terminer en vous parlant des Maisons
de Retraite que l’on nous montre à la télévision. Ce sont toutes des Maisons
pour personnes riches. On ne nous montre jamais la majorité de celles qui
manquent de personnels, qui sont à la limite des mouroirs. J’en ai visité sur
Toulon pour ma mère juste pour quelques mois parce que j’étais épuisée, et
plusieurs, je vous prie de me croire… Une seule était luxueuse, avec du
personnel compétent et humain : le
prix était en conséquence, ce qui est tout à fait normal. Toutes les autres
avaient des prix que tout le monde ne peut s’offrir, allaient de l’à peu près à
l’innommables. Jai dû faire sortir ma mère un mois avant la date prévue avec un
escarre au sacrum qui a déclenché une septicémie. Madame le Ministre de la
Santé qui parcourt les pays pauvres, ce qui est tout à son honneur, ne
peut-elle de temps en temps voir celles qui se trouvent en France et voir
comment les personnes sont traitées ? Je parle bien entendu de celles qui
sont plus que modestes et que la télévision se garde bien de montrer…


Il
ne faut pas oublier que vous êtes le Président de tous les Français…


Je
vous prie d’agréer, Monsieur le Président l’expression de mes respectueuses
salutations.



Danièle FOURNIER

tu a bien raison , il faut qu'il sache ce qu'il se passe dans la "vraie vie" des français , quand à "bachelot" on devrait lui demandé de rembourser le prix de tout les vaccins et le flop de la grippe h1n1 elle a bien contribué a creuser le trou de la sécu , dans n'importe quelle boite une employé qui commet ce genre de gaffe est viré sur le champs ..
courage à vous deux ...

oui c vrai , le peuple francais mérite mieux comme président .... de ce coté de la mediterrannée on l"aime pas trop ... trop amerloc a notre gout ......on preferait le précédent ...

de quoi je me mèle ? ....

"Or la loi qui vient de sortir, refuse la prise en charge d’un V. S. L. vu le nombre de kilomètres"

c'est quoi un V S L ? ?

BONNE CHANCE Reina , de tout coeur ....

Bonsoir Sidahmed; c'est une voiture ambulance pour les personnes qui n'ont pas besoin d'être allongées. Merci de ton intérêt et de ton réconfort.Un bisou...

sidahmed à écrit;

Citation :

'est quoi un V S L ? ?

v s l = véhicule sanitaire léger .....sert aux transports des malades ........

effectivement c'est mieux expliqué que moi.Bonne nuit sandra

Et oui Reina c'est à n'y rien comprendre et c'est terriblement frustrant

C'est vrai par contre que les VSL servent n'importe comment et qu'il faut certainement stopper net les abus. Car abus, voir énormes abus il y a eu et le résultat c'est ces coupes épouvantables

On vit dans une société de privilégiés quoiqu'on en dise et Sidahmed et autre pourront nous le confirmer mais voilà à force de tirer sur la corde elle finit par lâcher

Mais je dois rajouter que si tous ceux qui doivent payer, payaient si l'état osait s'attaquer au gros groupe comme LOREAL par exemple pour leur faire payer les factures monstrueuses qu'ils doivent à l'état ça irait mieux

quand on pense qu'aucun inspecteur des impôts n'ose aller contrôler ce groupe et les autres mastodontes et qu'en plus ça ne servirait à rien car il faudrait des années pour saisir leur fonctionnement, donc ils font comme ils veulent

Exactement!

Et oui ça fait partie des gros dysfonctionnements de notre régime "presque" parfait

Kailash a écrit:

Et oui Reina c'est à n'y rien comprendre et c'est terriblement frustrant

C'est vrai par contre que les VSL servent n'importe comment et qu'il faut certainement stopper net les abus. Car abus, voir énormes abus il y a eu et le résultat c'est ces coupes épouvantables

On vit dans une société de privilégiés quoiqu'on en dise et Sidahmed et autre pourront nous le confirmer mais voilà à force de tirer sur la corde elle finit par lâcher

bah! c'est au medecin traitant ( hospitalier ) d"intervenir pour le confort et les droits du malade si ils sont spoliées ! seul lui peut faire pression sur l"admnistration !

il nous est arrivé de faire hospitaliser des malades , rien que pour embéter la direction et la forcer a faire du transport de malade ( genre VSL ) ? Je vous dis pas avec les distances interminables qu"il y entre les villes du sud et celles du nord ....quitte a employer une ambulance ...pour les necéssiteux ....
de toute facon ici c"est toujours la guerre entre les medecins et l"administration ,.......et estimez vous heureux que vous avez un des meilleurs ; si ce n"est le meilleur syséme de santé au monde ...

t"as raison kailash ... on se fout de notre gueule un peu partout dans le monde en ce moment ....chez vous on se demande ou est passé l"argent de vos impots et vos richesses ; et chez nous celuii du pétrole et du gaz

en un mot Reina il faut te faire aider par un medecin ....

kailash à écrit;

Citation :

Et oui ça fait partie des gros dysfonctionnements de notre régime "presque" parfait

et oui entendu sur la cinq(dans l'émission "c'est dans l'air") par un politologue sérieux ; "si toutes les grosses sociétés françaises payer leurs dettes à l'état "la dette" ne serait pas ......
il faut savoir que tout les grands groupes industrielles ne reversent pas et ce depuis des lustres les sommes prélevés sur les salaires de leurs employés , les cotisations sociales servent aux spéculateurs pour "investir" en bourse .....si ça c'est pas un scandale et quand ils sont sommés de payer ils menacent de licenciements et de délocalisations ....elle est pas belle la vie ..

Mon mari a un rendez-vous à Marseille qui n'est qu'à 58 km de Toulon. Je pense que si le traitement est prescrit, là le V S L sera pris en charge, d'autant plus que mon mari est en invalidité. Le rendez- vous n'est que pour dans 22 jours et en privé, ce qui veut dire qu'il faut payer 82 euros de plus; sinon il faudrait attendre plusieurs mois.

Reïna a écrit:

Mon mari a un rendez-vous à Marseille qui n'est qu'à 58 km de Toulon. Je pense que si le traitement est prescrit, là le V S L sera pris en charge, d'autant plus que mon mari est en invalidité. Le rendez- vous n'est que pour dans 22 jours et en privé, ce qui veut dire qu'il faut payer 82 euros de plus; sinon il faudrait attendre plusieurs mois.

oui espérons que cette fois ton époux va pouvoir se faire soigner en toute quiétude ....je comprends pas pourquoi il y à limitation de km , je connais une dame atteinte d'un cancer qui vient au centre "jean perrin" qui se trouve à Clermont ferrant depuis chez elle aller-retour 360km un jour sur deux pour faire sa radiothérapie , alors voila pourquoi tant de différences entre deux départements ?

Justement c'est de ces grosses sociétés que vient le trou de la Sécurité Sociale...
Sidhamed, tu dis que nous avons un des meilleurs systèmes de santé, et moi je corrige en disant "nous avions"; et ce n'est pas fini... Tout doucement nous retournons en arrière: nous payons 1 euro de plus pour chaque ordonnance du médecin + 1 euro au pharmacien; le forfait journalier en hospitalisation augmente régulièrement, ce qui fait que les Mutuelles augmentent leurs tarifs, car en plus le gouvernement leur fait payer plus de cotisations. Et tout à l'avenant:une quantité de médicaments sont supprimés parce que pas "nécessaires tout à coup" ou d'autres restent à la charge du malade.Qui sont pénalisées? Les personnes qui ont peu de revenus ou des revenus moyens, les personnes âgées qui ont justement besoin de ces médicaments qu'ils appellent subitement "médicaments de confort".Mon mari qui est diabétique va devoir payer de sa poche les bandelettes réactives d'un montant de 70 euros les 50, pour un mois et demi en ne faisant le dextro qu'une fois par jour, alors qu'il doit le faire deux fois. La liste est longue!!

Je n'ai jamais compris. Pour tout, le département du Var est spécial mais dans le mauvais sens. Tu te rappelles qu'on m'a refusé les 4 heures d'aide-ménagère par ce que le complément était trop lourd pour moi. J'ai demandé 2 heures par semaine et on m'a répondu : "votre état nécessite 4h; c'est ça ou rien". C'est intelligent, tu ne trouves pas. Alors j'ai dû signer le refus. Mon mari avait fait une demande séparée et sans que le médecin et l'assistante sociale soient venus le voir, trois mois après, il reçoit une lettre: "votre état de santé ne nécessite pas une aide-ménagère".

c'est vrai ce que tu dit là ;vous aviez un bon système de santé , c'est plus le cas maintenant , tout ça grâce a des incompétents telles "bachelot" qui elle et ses "vaccins de la grippe h1n1 , ce qu'il faut savoir c'est que les vaccins maintenant périmés sont incinérés coût de l'opération , vaccins plus frais d'incinération 400 millions d'euros jusqu'à destruction totale du stock ....c'est pas scandaleux ça !!!!!alors bien sur pour les assurés il ne reste plus de financement possible c'est sur avec un tel gaspillage d'argent publique ....

la sorciere blanche a écrit:

c'est vrai ce que tu dit là ;vous aviez un bon système de santé , c'est plus le cas maintenant , tout ça grâce a des incompétents telles "bachelot" qui elle et ses "vaccins de la grippe h1n1 , ce qu'il faut savoir c'est que les vaccins maintenant périmés sont incinérés coût de l'opération , vaccins plus frais d'incinération 400 millions d'euros jusqu'à destruction totale du stock ....c'est pas scandaleux ça !!!!!alors bien sur pour les assurés il ne reste plus de financement possible c'est sur avec un tel gaspillage d'argent publique ....

tous les ministres de santé sont tombés dans le panneau !
mais ce qui est surprenant c"est que le berevet du vaccin a été déposé le le 28 juillet 2007 ; 1 an avant l"apparition du virus ...en question
et puis deux pandémie ( grippe aviaire et grippe porcine )en l"espace de 04 ans c'est du jamais dans l"histoire de la virologie , d"ou viennent ces virus !!!

l"oms declare le niveau 6 d"alerte , alors pour moins de 100 morts , alors que la grippe saisonniere tue 25000 personnes par an

et le pire c'est en france : vaccination obligatoire!!!

[quote][/quoteet le pire c'est en France : vaccination obligatoire!!! ][quote]

ah non "recommander" d'ailleurs pas beaucoup de monde ce sont fait vacciner ma famille et moi en tête ...lol , je suis déjà contre les vaccins alors celui là pas question ......

les français aiment pas du tout l'autorité ...mdr "obligatoire" tu rigoles alors là ça aurait déclencher des gréves et des mouvements de protestations j't'en cause même pas .....par contre on a bien reçu la convocation , ben ils doivent nous attendre encore ...pfff .
effets secondaires des "vacciner" sont maintenant atteint de narcolepsie et oui en plus ça rends malade leur cochonnerie de vaccin

Nous avons toujours fait le vaccin homéopathique. Je n'avais pas lu que le vaccin était obligatoire. Si nous sommes toujours en République, heureusement, je pense que nous ne sommes plus en démocratie.

non , le vaccin n'a JAMAIS était obligatoire , mais fortement recommandé , il ni a pas eu un gros pourcentage de personnes vaccinés si je me souviens bien ......

TEMBRE 2011
LE TROU DE LA SECU OU LA RUINE PROGRAMMEE


Comme un rituel, le fameux trou de la sécu revient chaque année à la fin de l'été. Ces jours-ci, il apparaît que le fameux déficit devrait être ramené à 13,9 milliards d'euros en 2012, contre 18,2 milliards en 2011 et 23,9 milliards en 2010. Le pouvoir a l'audace de crier victoire pour 2012 alors que ce sont de simples promesses et que, même en cas de réalisation, il s'agira toujours de déficit. La dérive financière est permanente et croissante : en 2002 le déficit était de 3,50 milliards d'euros. La Cour des Comptes, théoriquement chargée de surveiller, a écrit publiquement naguère qu'elle ne pouvait rien contrôler car il n'y avait pas de gestion.

Les remèdes imaginés dans le nouveau plan sont de même nature que dans les plans précédents. On tape au hasard sur les laboratoires, sur les patients avec de moindres remboursements, sur les indemnités d'arrêts de travail ; les complémentaires santés sont appelées au secours. La course éperdue se reproduit chaque année vers un équilibre qui, par nature, n'existera jamais. Cela ressemble au travail du sapeur camembert qui comblait un trou avec de la terre enlevée ailleurs !

Pour ceux qui ont la mémoire courte, il faut rappeler qu'en 1996, la dette était telle que le pouvoir de l'époque imagina de la cacher sous le tapis en créant à cette fin une bureaucratie nouvelle la CADES. Elle devait amortir 134 milliards jusqu'en 2025 et deux impôts furent inventés dans ce but : la CSG et la CRDS. Comme ces impôts ne suffisent pas, cette CADES emprunte sur le marché international pour combler davantage.

L'ORIGINE HISTORIQUE

Un rappel historique est nécessaire si l'on veut bien comprendre les raisons profondes de cette situation. C'est un gouvernement quasi communiste qui en 1946 créa la sécurité sociale, alors que personne n'en avait besoin : les risques qu'elle prétendait couvrir étaient, en effet, avant la dernière guerre très bien assurés par des circuits privés. Le projet de nationaliser ces risques rentrait, en fait, dans l'objectif fondamental de communiser la France.

En 1960 et pour mieux ramasser les sous, les URSSAF furent créés. Indépendamment du sigle, en lui-même significatif (!), ces organisations n'avaient pas d'existence légale et n'en n'ont toujours pas à notre connaissance, ceci à l'image du parti communiste lui-même.

Dans les gènes de l'organisation et dès le début, le déficit probable était inscrit. En effet, c'était et c'est toujours comme un gigantesque baquet où l'argent arrive de toutes parts et sans beaucoup d'efforts ; il en sort au hasard de l'humeur des politiciens et syndicalistes momentanément aux affaires, c'est-à-dire sans une véritable gestion. C'est pour cela qu'il est tout à fait faux d'utiliser des expressions comme : « assurance-maladie ». Une véritable assurance implique une série de contrats : choix des clients, mesure du risque, primes, indemnité en cas de sinistre, etc. Rien de tel avec la sécu. La preuve chiffrée de la ruine apparaît dans les tarifs des assurances maladie sur le marché international ; les Français qui peuvent en bénéficier pour des raisons diverses paient moins d'un tiers de ce qu'ils devraient verser à la sécu pour la prétendue assurance maladie dont ils sont arrivés à s'affranchir. Il est vrai que la sécu, pour sa défense, pourrait faire valoir les charges d'assistance qu'elle supporte d'une façon tout à fait abusive en faveur d'un grand nombre d'étrangers (CMU et AME) : même avec cette correction, la différence reste flagrante. La télévision France 3, pourtant soumise comme d’autres à la P.U.T. ou Pensée Unique Totalitaire, a dit un jour : « La Sécu avait dès son départ le déficit inscrit dans ses gênes ».


LA PAUPERISATION INEVITABLE

Ainsi décrite cette administration imposée au peuple français joue un rôle majeur dans la paupérisation de ce même peuple français. Par ses dimensions titanesques après des extensions successives, elle absorbe une large part de l'activité nationale ; le monstre, quels que soient les changements de statut depuis sa création, reste étroitement soumis à la dictature de syndicats dont la légitimité est plus que douteuse et qui en tirent profit. L'effet de ruine survient inévitablement par plusieurs canaux.

D'abord, les charges sociales sont meurtrières ; ajoutées aux impôts, elles expliquent largement la destruction permanente du tissu industriel avec le chômage en conséquence. Ensuite vient le caractère obligatoire du système avec la tornade permanente des lois et règlements : des contrats libres sont toujours créateurs de richesse, car ils mettent en jeu la responsabilité personnelle.

A signaler l’asservissement progressif de la médecine au monstre étatique ; Le système comporte direction des prix, suppression des choix individuels, mise au pas des médecins et de l’industrie pharmaceutique, dictature des syndicats.

Il faut ajouter la stérilisation d’immenses capitaux. De tous temps les hommes épargnaient pour le jour où la maladie interviendrait et ces épargnes contribuaient à la richesse générale. Quand la sécu fut rendue obligatoire, elle obligea tout le monde à cotiser dans son immense gouffre, ce qui fit disparaître l’épargne correspondante et la richesse future qu’elle devait générer, avec notamment le jeu fabuleux des intérêts composés. Quelle est aujourd’hui la richesse manquante et quels sont les gigantesques capitaux qui ne sont pas nés ? Difficile à calculer. La quasi interdiction de la retraite par capitalisation a, aussi, privé l'économie de montants appréciable de capitaux que la capitalisation aurait mis en œuvre.


POUR LA LIBERATION

La feuille de route qu'emprunterait un pouvoir « Libérateur » pour sortir du piège peut être définie.

Il y aurait la libération de l'assurance-maladie avec la possibilité de s'assurer sur le marché international : cela devrait être relativement facile puisque des directives européennes sont claires à ce sujet. Un éditorial de la revue d’information de la mutuelle du ministère de l’Intérieur a écrit : « L’application des directives européennes qui tend à faire jouer la libre concurrence va nous obliger, un jour ou l’autre, à briser le monopole de notre sécurité sociale ». Sur le plan de la retraite il ouvrirait une large place à la retraite par capitalisation. Le problème des hôpitaux publics qui sont une source de perte est connu et devrait être géré. Également, il faudrait porter remède à l'assistance médicale très générale sous diverses formes en faveur d'étrangers qui seraient mieux soignés en restant chez eux.

Mais il faudrait encore que ce pouvoir libérateur ait l'intelligence et la volonté de s'attaquer à certaines vaches sacrées et ce n'est pas gagné d'avance.


Michel de Poncins.

j'aime bien les "papiers" de Michel de Poncins " toujours très acérés et juste .....
tu voit sidahmed notre sécurité sociale à du "plomb dans l'aile" et je pèse mes mots ....

Je n'ai jamais lu les "papiers" de Michel de Poncins. Merci de me le faire connaître et de diffuser ces informations. Malheureusement beaucoup trop de gens ont encore les yeux fermés et quand ils se décideront à les ouvrir, il sera trop tard!!

je suis abonné a ses rubriques et j'aime bien sa façon de traiter l'actualité .....si tu veux le lien , tu me le dit c'est gratuit et très pertinent ....

Je viens de lire ta lettre Reïna; je ne sais pas si tu as toujours l'intention de l'envoyer maintenant que vous avez la solution de Marseille. Et surtout, je ne sais pas très bien dans quel but tu veux l'envoyer. Alors, je vais te dire sincèrement ce que j'en pense, tu en fais ce que tu veux.

1- c'est une lettre pour te plaindre du fonctionnement du système de santé français:
tu as beaucoup plus de chance d'être entendu si tu laisses tomber les attaques personnelles contre Sarkozi pour te concentrer sur le système lui-même, si tu restes polie (évite les expressions comme "gueule"), et que tu restes en dehors des polémiques ("une affaire lui est tombé sur le dos"). Evite aussi de penser à sa place: ne lui prête pas des attitudes dont tu ne sais pas si il les a ou pas. Et ne tombe pas dans les arguments faciles et discutables comme les soins aux étrangers.

2- c'est une lettre pour lui exposer le problème auquel tu te trouves confrontée (transport VSL):
Toute ta lettre doit être ciblée dans ce sens. Explique-lui exactement ce qui se passe: la maladie de Pierre, les traitements possibles et où, les difficultés administratives, votre situation financière.

Voilà brièvement mon sentiment sur cette lettre.