SUR UN NUAGE

Je me suis assise sur un nuage pour regarder la planète bleue. Il était doux, léger… Je me suis laissée porter par lui dans l’immensité du ciel. Je ne me demandais même pas comment j’avais pu grimper si haut ; j’étais bien, détendue, avec un équilibre bien stable. Nous avons croisé d’autres nuages, des tout blancs comme le mien ; des tout noirs, ceux-là annonçaient un orage. Alors, le mien, après un salut, s’éloignait rapidement et je me retrouvai dans un espace immense, couleur d’azur. Ce nuage que je n’avais sûrement pas choisi au hasard, me transportait dans un balancement aérien. Je fermai un moment les yeux pour apprécier cet instant exceptionnel fait de silence et de magie. Je savais que je ne rêvais pas et pourtant rien ne m’étonnait. Va-t-il m’amener jusqu’à la maison du Père Noël ? Alors, je pourrais dire à tous les enfants de la Terre que le Père Noël existe bien ! Une petite voix me souffla à l’oreille : « Ouvre les yeux et regarde en bas. Tu n’auras pas d’autres occasions d’admirer ta planète dans toute son étendue ». J’obéis, plus rien ne me surprenait…
La nuit commençait à lever son manteau noir et des milliers de petites lumières s’allumaient dans les rues décorées et les habitations minuscules, dont les habitants s’éveillaient. Les premières voitures qui circulaient, ressemblaient à des minuscules fourmis filant à toute vitesse sur les routes. « Minuscules fourmis » pourrait paraître un pléonasme, mais j’emploie le terme « minuscule » à bon escient, car, vues de si haut, ces voitures apparaissaient comme des myriades de lucioles éclairant tout le paysage…
Soudain, tout changea. Le décor était blanc d’une neige poudreuse. Des flocons légers comme de la ouate glissaient sur moi, me recouvrant. Chose surprenante, mais plus rien ne me surprenait, je n’avais pas froid ou si peu. Peut-être aux mains qui auraient bien supporté une paire de gants. J’eus l’impression d’apercevoir un clin d’œil ironique de mon nuage qui descendait avec légèreté, de plus en plus bas, pour se poser enfin sur le sol recouvert d’un blanc manteau. « Je t’attends, descends et va voir ». Mes pieds s’enfonçaient dans cette neige immaculée qu’aucun être vivant n’avait foulée. Au loin, j’aperçus un chalet illuminé. Lorsque j’arrivai devant la porte, je regardai par la fenêtre et mes yeux émerveillés aperçurent le Père Noël affairé à préparé les derniers cadeaux. Je fis le tour de la maison et là, son traineau avec six magnifiques rennes l’attendait. Je me cachai derrière une faute haie de fleurs au parfum envoûtant. Je vis le Père Noël avec sa houppelande rouge, son bonnet et ses gants assortis, ses grosses bottes blanches et sa longue barbe, chargé de tonnes de paquets de toutes les couleurs. Il les monta dans son traineau qui s’envola dans les airs et disparut de ma vue…
Où était passé mon nuage ? J’espérais bien qu’il m’avait attendue ! Ma pensée n’était pas terminée que je me retrouvai assise confortablement sur ce doux siège. Mon nuage refit le chemin en sens inverse. Arrivée près de ma demeure, le jour se levait. La même petite voix me souffla à l’oreille : « Alors, tu l’as vu, n’est-ce pas ? N’oublie pas d’y croire ».
Oui, il suffit d’ouvrir son cœur, d’imaginer que tout a changé, qu’un monde meilleur est apparu ; que nous sommes entourés de douceur, de chaleur, de paix, d’amour, beaucoup d’amour… Et le miracle de Noël se produit, la magie opère, la foi renaît… Le Père Noël existe. Il est caché au fond de chacun de notre cœur. C’est la petite étincelle divine qui s’ouvre, grandit, enveloppe l’Univers et efface misère, maux, racisme et haine. Une ronde fraternelle fait le tour de la Terre englobant enfin d’un même amour, nous les humains !
Vous souriez ? Mais alors vous n’avez rien compris à mon conte ! Joyeux Noël…

Bien sûr que le Père Noél exisste. Mais le Père Fouétard Reïna, tu peux nous faire unconte avec lui?

Je vais essayer, mais il y aura moins de magie!

lol , le père noël de chez carrefour a des tatouages bizarre sur les avant bras !!!c'est drôle ....